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Rapport du gérant d'affaires - Automne 2016

Système de paye Phénix – la saga continue

Le système de paye Phénix continue d’être un fléau pour des milliers de fonctionnaires dont certains sont des membres de notre section locale. Le gouvernement est fréquemment aux prises avec des projets de grande importance, mais aucun n’a eu un impact comme celui de la mise à niveau du système de paye…

Le fait que les bureaux de paye ministériels ne soient plus au courant et soient exclus rend ce problème particulièrement difficile à régler. Selon un gestionnaire des relations de travail d’un gros ministère rencontré récemment, les bureaux de paye sont essentiellement impuissants à résoudre les problèmes. Jadis, en règle générale, les employés pouvaient se fier à des commis de la paye expérimentés de leurs groupes pour répondre à des questions ou résoudre les problèmes incontournables d’administration de la paye. Ce n’est plus le cas, car chaque ministère ne peut rien faire d’autre que « d’acheminer le courrier » (et les plaintes) à Miramichi.

Malheureusement, la seule option qui se présente aux membres s’il y a des erreurs de paye, c’est de déposer un grief. Les ministères peuvent bien dire qu’ils ne sont pas responsables des erreurs, mais cela n’a aucun rapport. Tout le monde doit s’acquitter de son devoir de trouver une solution et faire en sorte que les droits des employés sont respectés, et ceci comprend le versement de bons montants.

Mise à jour sur les négociations gouvernementales

Il y a déjà bon nombre de notes et mises à jour écrites et affichées sur notre site Web au sujet de l’état des négociations avec le Conseil du Trésor, donc je ne répéterai rien ici. J’ajoute cependant que la section locale fait appel à ses ressources du bureau du 1er District de la FIOE pour ouvrir d’autres lignes de communication entre le Bureau d’affaires et le bureau du président du Conseil du Trésor. Les représentants de l’employeur peuvent bien être « des gens bien », mais s’ils ne sont pas en mesure de communiquer notre position (ou nos offres) avec efficacité, alors ils font obstacle à une entente.

Ce qui est particulièrement frustrant au sujet de cette ronde de négociations, c’est que le Conseil du Trésor traite ce processus comme si nous tentions de négocier un accord commercial multinational. Il n’y a rien de compliqué dans ce que nous tentons d’accomplir.  Il faut écouter les préoccupations de l’autre partie, tenter de résoudre la situation de façon pratique et voir si le travail est bien fait, de façon à ce que ce soit à l’avantage des deux parties. Malheureusement, les négociations collectives à la fonction publique fédérale ont été bureaucratisées et politisées à un tel point que même les propositions les plus simples des membres ne reçoivent pas l’attention qu’elles méritent. Ce n’est pas idéal ni pour les membres ni pour le public.

En dépit de tout ceci, nous approchons la fin du processus. À moins qu’il y ait des progrès importants à notre prochaine réunion en janvier 2017, nous devrons interrompre les négociations et passer à la conciliation exécutoire. Vous avez fait preuve de beaucoup de patience; il est grand temps que le Conseil du Trésor se mette à travailler et prenne quelques décisions.

Internationale des Services publics

La section locale a fait une demande d’adhésion auprès de l’Internationale des Services publics ou PSI (http://www.world-psi.org/fr). PSI est un organisme international de grande envergure qui représente plus de 20 millions de fonctionnaires. L’organisme prône le traitement équitable de fonctionnaires et l’égalité d’accès aux services publics.

La section locale a fait une demande d’adhésion au nom de ses membres qui travaillent au Conseil du trésor. La demande d’adhésion doit être approuvée par les instances dirigeantes régionales ainsi que par le conseil exécutif de l’organisme. La cotisation coûte 0,995 € par membre adhérent.

J’encourage les membres à explorer le site Web de PSI et à en apprendre davantage sur cet organisme important.

Élections de la section locale

J’invite les membres à prendre note que 2017 est une année électorale à la section locale 2228. Puis, en vertu de notre Manuel de politique, je désire informer les membres longtemps à l’avance de mon intention de ne pas me représenter pour un quatrième mandat en tant que gérant d’affaires. Évidemment, mon âge, mes années de service et le moment des élections sont les raisons principales qui sous-tendent cette décision. Je crois également que le temps est venu pour des idées fraîches, une nouvelle approche, et surtout, quelqu’un qui a l’énergie d’entreprendre le rôle de leadership le plus difficile et le plus important de notre organisme.

La Constitution de la FIOE donne beaucoup de pouvoir au mandat du gérant d’affaires. À titre de « représentant principal » (article XVII section 8), il dispose de pouvoirs importants pour pratiquement tous les aspects d’une saine gestion du syndicat. Pour le meilleur ou pour le pire, il s’agit d’une énorme responsabilité pour une seule personne et c’est la raison pour laquelle il est crucial que les membres se rallient à leur gérant d’affaires et le soutiennent du mieux qu’ils le peuvent.

Nous accepterons les mises en candidatures dès le printemps et les élections auront lieu en juin. Tout ce dont les membres auront besoin de savoir quant à ce processus important sera publié par le secrétaire au début de 2017.

Comité mixte d’orientation en matière de santé et de sécurité au travail de

NAV CANADA et de la FIOE

Notre comité mixte d’orientation en matière de santé et de sécurité au travail continue de se démener pour faire avancer les choses. Malgré le fait que la compagnie a accepté de mettre sur pied un comité d’orientation pour la FIOE seulement en 2010, elle s’oppose fermement à nos tentatives de créer des politiques spécifiques à la FIOE. Pourtant, on ne peut avoir l’un sans l’autre. Cette résistance rend les progrès en matière de santé et de sécurité des membres de la FIOE difficiles pour rien. Elle contribue à des changements de membres du côté de la partie syndicale du comité. Ces changements influencent de façon négative la capacité du comité à effectuer ses tâches telles qu’elles sont prescrites par le Code canadien du travail.

En dépit des efforts des personnes concernées, je suis convaincu que les problèmes sont structurels. La sécurité et la santé au travail sont gérées par les services juridiques de NAV CANADA, dont le but est d’atteindre certaines normes et de protéger les intérêts de l’entreprise. Il n’est donc pas surprenant que ce groupe ait du mal à accéder à des améliorations en matière de SST pour ses employés. De plus, le conseiller de santé et sécurité au travail de NAV CANADA est également un cadre qui assure la coprésidence du comité. Cela est hautement problématique, car il est impossible d’assurer un contrôle objectif de son propre travail. Le rôle principal de tout comité de SST est d’exercer une surveillance.

J’ai donné mon opinion aux cadres supérieurs et je leur ai transmis les étapes nécessaires à suivre pour voir des changements. Si mes efforts ne réussissent pas, les membres devront eux-mêmes se pencher sur les problèmes en soumettant des propositions en matière de santé et de sécurité au travail, par l’entremise des négociations. C’est loin d’être idéal, mais c’est peut-être la seule façon d’améliorer les choses.

39e Congrès international de la FIOE - St. Louis (MO)

En septembre dernier, j’ai pris part à mon cinquième et dernier congrès international de la FIOE à titre de délégué. Je ressors de chaque congrès emballé et un peu triste. J’ai fait de nouveaux amis ou renoué avec d’anciennes connaissances. Puis, c’est électrisant de prendre part à un événement si important et de côtoyer des leaders syndicaux vraiment exceptionnels. Cependant, étant donné que les congrès n’ont lieu qu’à tous les cinq ans, je sais que je ne reverrai pas bon nombre de ces personnes de sitôt ou que je ne les reverrai jamais. Peu importe à quel point l’inspiration nous frappe, le retour au travail signifie qu’il faut s’atteler et effectuer le travail des dirigeants syndicaux.

J’ai été particulièrement honoré, car j’ai siégé à un comité à tous les congrès depuis que je suis devenu gérant d’affaires. Plus récemment, j’ai siégé au comité juridique qui est responsable de réviser les changements constitutionnels proposés et de recommander les mesures à prendre.

Je souhaite que tous les membres puissent vivre l’expérience d’un congrès international. C’est une occasion idéale d’en apprendre davantage au sujet de la FIOE. Ces congrès montrent aux personnes présentes à quel point la FIOE est bien menée et bien administrée.

J’encourage les membres à visiter le site Web de la FIOE et de consulter les faits saillants du congrès (http://ibew.org/convention2016) pour en apprendre davantage sur cette assemblée. Il se pourrait même que vous y voyiez des visages que vous connaissez…

Le tout respectueusement soumis,

Le gérant d’affaires et secrétaire financier,

Daniel J. Boulet

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