Rapport du Président - Automne 2017
L’une de mes fonctions principales à titre de président est de rencontrer les membres et d’en apprendre davantage sur leur travail et leur milieu de travail. Les emplois de nos membres sont d’une variété incroyable et sont très importants. Certains de nos membres exploitent une station radio, soit CKUA à Edmonton; ils s’occupent de tout, depuis le recrutement de bénévoles jusqu’à l’animation radio. La section locale compte aussi parmi ses membres des gens qui travaillent à bord de navires et qui font en sorte que la flotte canadienne est à son meilleur pour desservir le pays. Nos membres travaillent aussi à la Garde côtière canadienne, dans des bases militaires, dans des bureaux, dans des stations de télévision, dans des bases aériennes, à de nombreux emplacements éloignés et à pratiquement tous les aéroports au pays. Nos membres font des choses vraiment formidables et la grande majorité d’entre eux éprouvent une grande fierté pour ce qu’ils font et comprennent que leur travail fait partie intégrante de la société canadienne et de l’économie canadienne.
Cela me réconforte toujours de rencontrer des consœurs et des confrères qui prennent une part active au sein du syndicat. Pas seulement à titre bénévole comme leaders, délégués syndicaux ou dirigeants d’unité, mais à titre de membres ordinaires ayant de vraies préoccupations et un souhait de collaborer pour trouver des solutions. La clé de notre succès réside dans une bonne mentalité de collaboration et de bonnes communications entre nous.
Dans le mouvement syndical et le mouvement ouvrier, nous entendons souvent parler de SYNDICALISATION. Ce terme est souvent prononcé lors de congrès, d’assemblées, d’événements et de rassemblements de plus grande envergure au sein du mouvement ouvrier et de la FIOE. Nous avons aussi tendance à « ne pas faire attention » dès qu’on en entend parler. Nous ne travaillons pas dans la construction, nous ne sommes pas des électriciens, donc cela ne nous concerne probablement pas. Mais la syndicalisation va au-delà du recrutement de nouveaux membres à partir de lieux de travail non syndiqués. Il faut d’abord réfléchir à nous syndicaliser nous-mêmes, à l’intérieur de la section locale.
Toutefois, c’est plus facile à dire qu’à faire; après tout, nos membres sont éparpillés d’un bout à l’autre du pays. Malgré le monde technologique de connectivité sans borne dans lequel nous vivons présentement, le plus grand défi demeure les communications entre nous. Celles-ci relèvent des efforts des leaders bénévoles dans tous les milieux de travail à échanger avec nos membres et à mettre l’accent sur l’importance de l’adhésion et de l’activisme. Il s’agit d’une bonne image de la syndicalisation; il nous faut continuer de se syndicaliser en trouvant de nouvelles façons de mobiliser un plus grand nombre de nos membres.
Après cinquante années d’histoire et d’antécédents, nous avons de grandes réalisations à célébrer. Il importe cependant de nous concentrer sur l’avenir et de demeurer pertinents et efficaces; j’ai confiance que nous y arriverons.
En toute solidarité,
Le président de la section locale 2228 de la FIOE,
Dave Cupples